En faites, les poissons comme tous les animaux, on des phases d'inactivité durant les-quelles ils sont moins sensibles aux stimulations sensorielles.Certains poissons s'enfouissent dans le sable, d'autres s'enveloppent d'une sorte de chemise de nuit, une enveloppe muqueuse dans laquelle ils restent immobiles. Nocturne ou diurne selon les espèces, cet épisode de quiétude aquatique est bien une période de repos puisque les poissons l'allongent lorsqu'ils sont contraints de se mouvoir longtemps, comme s'ils récupéraient. S'agit-il pour autant du sommeil classique, avec les enregistrements électroencéphalographiques caractéristiques que l'on peut constater chez l'homme ? Rien ne permet aujourd'hui de l'affirmer.
Les seules études quantitatives, qui ont consisté dans les années 60 à mesurer l'activité électrique du cerveau des poissons, n'ont montré aucune différence entre phases d'activité et de repos. Cependant, cela n'exclut pas la présence de sommeil. D'abord parce que selon les spécialistes, ces expériences pourraient aujourd'hui aboutir à des résultats différents ( De nos jours, ils disposent d'électrodes suffisamment fines pour mesurer l'activité d'un seul neurone et non plus d'un cortège). Ensuite, parce que même chez les vertébrés supérieurs, le sommeil n'est décelé que sur les électroencéphalogrammes enregistrés dans le cortex ( "l'écorce du cerveau" ), une partie absente chez les poissons. Ils pourraient donc bien dormir sans qu'on le décèle.
Il faut en fait d'autres types d'études pour trancher la question, comme des analyses génétiques pour préciser si les poissons possèdent certains gènes exprimés durant le sommeil ( des gènes du métabolisme notamment). Tandis que les analyses moléculaires signaleraient la présence éventuelle dans le cerveau de neurotransmetteurs typiques de sommeil, comme la sérotonine. Si les résultats négatifs persistaient, cela prouverait que le repos du poisson relève en fait plus de la somnolence que du véritable sommeil.Il faut en fait d'autres types d'études pour trancher la question, comme des analyses génétiques pour préciser si les poissons possèdent certains gènes exprimés durant le sommeil ( des gènes du métabolisme notamment). Tandis que les analyses moléculaires signaleraient la présence éventuelle dans le cerveau de neurotransmetteurs typiques de sommeil, comme la sérotonine. Si les résultats négatifs persistaient, cela prouverait que le repos du poisson relève en fait plus de la somnolence que du véritable sommeil.
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