Le Machu Picchu (du quechua « vieille montagne », et surnommée parfois « la cité perdue des Incas ») est une ancienne cité inca, perchée sur les hauteurs de la cordillère des Andes. Aujourd'hui en ruine, elle se situe à une altitude de 2 340 mètres, dans la vallée de l'Urubamba, au Pérou. La ville sacrée Machu Picchu, oubliée pendant des siècles jusqu'en 1911, fut dévoilée au monde par l'archéologue américain Hiram Bingham de l'Université Yale, qui écrivit un best-seller à ce sujet.
Ce site archéologique précolombien de 35 hectares, situé à 130 km au nord-ouest de Cuzco au Pérou, est considéré comme le site archéologique inca le plus important du Pérou. Le 7 juillet 2007, l'endroit a été désigné comme l'une des sept nouvelles merveilles du monde par un organisme non officiel et à caractère commercial (NewOpenWorld Foundation).
GEOGRAPHIE
Le site se trouve à l'est de la Cordillère des Andes, aux débuts de la forêt amazonienne. Il est situé au Pérou, à une centaine de kilomètres de Cuzco.
L'une est le Huayna Picchu, signifiant jeune montagne. C'est cette montagne qui surplombe le site sur la plupart des images de la cité. Selon certains angles de vue, il est possible d'y déceler la forme d'un visage humain regardant vers le ciel, le sommet du Huayna Picchu étant le nez.
L'autre montagne est le Machu Picchu, signifiant vieille montagne. C'est cette montagne, à l'opposé du Huayna Picchu, qui a donné son nom au site archéologique.
HISTOIRE
On pense aujourd'hui que la ville a été construite sous le règne de l’empereur Pachacutec qui débuta en 1440. La ville a été abandonnée, vraisemblablement avant l'invasion espagnole de 1532. D’après les recherches archéologiques effectuées sur le site, le Machu Picchu n’était pas une ville traditionnelle, mais plutôt un lieu spirituel. Le site comporte des ruines de temples dans l'enceinte protégée de la cité. On croit que le lieu n'hébergeait probablement pas plus de 750 personnes.
Ce site échappa au pillage par les consquitadores grâce à son inaccessibilité, et à son invisibilité depuis les rives du rio Urubamba.
SITUATION ACTUELLE
Depuis 1981, le Machu Picchu fait partie d’une réserve naturelle de 325,92 km², dont le but est de protéger non seulement le site archéologique, mais aussi la faune et la flore locale. On y remarque notamment une abondante présence d’orchidées sauvages.En 1983, l’UNESCO inscrivit le site sur la liste du patrimoine mondial.
En 2004, quelques 400 000 touristes visitèrent le Machu Picchu, et l'UNESCO a depuis exprimé ses craintes que le nombre trop important de touristes ne dégrade le site. Selon les autorités péruviennes, l'éloignement et la difficulté d'accès au site imposent d'eux-mêmes des limites naturelles à l'expansion du tourisme. Régulièrement, des propositions sont faites pour installer un téléphérique pour rejoindre le site, mais elles ont toutes été rejetées jusqu'à présent.
CENTRE ARCHEOLOGIQUE
De par sa richesse architecturale, le Machu Picchu est l'un des sites archéologiques les plus importants de l'Amérique latine.
D’après les archéologues, le Machu Picchu est divisé en trois grands secteurs : le quartier sacré, le quartier populaire et le quartier des nobles et des ecclésiastiques.
D’après les archéologues, le Machu Picchu est divisé en trois grands secteurs : le quartier sacré, le quartier populaire et le quartier des nobles et des ecclésiastiques.
La zone sacrée est dédiée à Inti, le dieu soleil, divinité principale du panthéon inca. C’est ici que se trouvent les trésors archéologiques les plus importants : l’horloge solaire ou astronomique (Intihuatana) et le temple du Soleil.
Dans le quartier des nobles, le Torréon (que Bingham appelait Tombeau royal), sorte de tour conique, comprend plusieurs autels sacrificiels. On a retrouvé à proximité 142 squelettes, essentiellement féminins. L'hypothèse la plus avancée actuellement est qu'il s'agit d'acclas, jeunes filles sacrifiées pour célébrer le culte du Soleil.
Dans le quartier des nobles, le Torréon (que Bingham appelait Tombeau royal), sorte de tour conique, comprend plusieurs autels sacrificiels. On a retrouvé à proximité 142 squelettes, essentiellement féminins. L'hypothèse la plus avancée actuellement est qu'il s'agit d'acclas, jeunes filles sacrifiées pour célébrer le culte du Soleil.
Les quartiers d'habitation étaient apparemment peuplés de familles d'artisans et de soldats. La ville était alimentées grâce à des cultures en terrasse, où étaient cultivés maïs, pomme de terre et divers légumes. On estime que ces champs pouvaient nourrir jusqu'à 10 000 personnes.
Toutes les constructions du Machu Picchu sont de style classique inca, c'est-à-dire avec les constructions ayant une surface légèrement plus importante à la base qu'au sommet, ce qui leur confère une bonne résistance aux séismes. Quelques rares murs sur le site sont composés de pierres parfaitement ajustées, mais l'ensemble des constructions est constitué, contrairement aux autres sites de la région, de pierres étonnamment non ajustées. Les Incas ne faisaient pas usage de ciment sur leurs sites mais sur celui du Machu Picchu, la majorité des murs et des édifices sont constitués de pierres très irrégulières, disjointes et remplies de terre entre elles.
Le granit des pierres utilisées pour la construction du site provenait de carrières éloignées, ce qui demandait une ingénierie très évoluée pour faire monter des blocs de pierre pouvant peser plusieurs tonnes jusqu'au sommet de la montagne.
En septembre 2007, le département d'archéologie de Yale décide de restituer plus de 350 pièces archéologiques au Pérou. La prestigieuse université américaine finance une grande exposition itinérante ainsi que la construction d'un musée dans la ville de Cuzco.
En septembre 2007, le département d'archéologie de Yale décide de restituer plus de 350 pièces archéologiques au Pérou. La prestigieuse université américaine finance une grande exposition itinérante ainsi que la construction d'un musée dans la ville de Cuzco.
Merci au site WIKIPEDIA.
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